John Bonham - Led Zeppelin
Mon opinion :
C'est sans conteste l'un des plus grand batteurs mondiaux. J'adore écouter les musiques de son groupe et j'ai adoré le dvd du Live au Royal Albert Hall où il fait un solo avecs des plans vrément géniaux, très bien structurés, et de bons rythmes tout le long.
Son set :
Au live du Royal Albert Hall :
Ludwig Thermo Gloss Natural Maple
-grosse caisse 26"x14"+ seconde grosse caisse
-toms basses 16"x16" et 18"x16"
-Tom Suspendu 14"x12"
-Caisse claire Supraphonic 14"x6.5"
-une paire de Congas de 10" chacun
-cloche Ludwig Gold Tone Cowbell
Biographie :
John Henry Bonham vient au monde le 31 mai 1948 dans la Black Country (région minière au Nord Ouest de Birmingham), il grandit à Redditch, et étudie dans une école privée pour jeune homme de bonne famille. Et parce que ses parents sont aisés et que son style vestimentaire s’en ressent, lui et son petit frère Mickaël sont souvent chahutés par les autres gamins. Alors déjà, Bonham cogne, et très tôt la vocation se fait sentir...
"A cinq ans j’ai voulu faire de la batterie, je jouais un peu sur tout ce qui pouvait rendre le même effet de percussion". Pour pouvoir realiser ce rêve, il se fabrique des percussions avec des boîtes de conserves, des pots, des bassines, des casseroles, même une caisse claire avec un timbre. Mais ses parents restent indifférents à la vocation du très jeune Bonham.
A l'âge de 10 ans, sa mère (Joan Bonham) lui achète un tambour qui ne lâchera jamais. Au tout début, seule la musique écrite l'intéressait, il est capable de lire une partition, mais dès qu'il rentre dans un groupe, il lâchea tout cela et laisse le feeling prendre les commandes. A l'âge de 15 ans, son père (Jack Bonham) lui offre sa première vraie batterie : une Premier avec un accastillage vite rouillé. Elément important à savoir : John Bonham n'a jamais pris le moindre cours, par contre, n'a jamais hésité à demander un coup de main à d'autres batteurs.
Puis, il travaille pour son père dans le bâtiment, avec en parallèle des groupes de musique à partir de 1964. D'abord, dans Terry Webb and The Spider, où il rencontre sa future femme, Pat Phillips. Vu l'instabilité du milieu de la musique, il promet à Pat de ne plus jouer. Mais les temps sont durs, il doit trouver un boulot, et accepte, tout en brisant la promesse faite à Pat, la place de batteur dans les Crawling King où le chanteur est tout simplement Robert Plant. Mais malheureusement, l'expérience tourne court, puisqu'il habite loin du lieu de répétition. Mais cette expérience lui donne déjà une bonne réputation, celle d'un batteur solide, fort, mais certains le trouvent trop bruyant, ce qui va le faire interdire d'une trentaine de clubs.
En 1967, Bonzo retrouve Robert Plant dans Band Of Joy. Venant tous deux de la Black Country, ils se lient d'amitié. De grands noms réclament Bonzo, dont Joe Cocker !! Mais c'est son vieux pote Plant qui va quasiment le harceler. Motif : Jimmy Page, membre des Yardbirds, le veut comme batteur, groupe déjà rejoint par Robert Plant. Bonzo accepte et le groupe organise une répétition avec un nouveau membre : John Baldwin, dit John Paul Jones. Pour leur première répétition pour préparer une série de concerts en Scandinavie, ils jouent Train Kept A Rollin. Rien que ce morceau montre la puissance de ce nouveau groupe. La tournée en Scandinavie approche, et se passe sous le nom de "New Yardbirds".
En janvier 1969 sort le premier album de Led Zeppelin, nom trouvé par le batteur des Who, Keith Moon (il pensait que le groupe tomberait comme un dirigable de plomb). La sortie de cet album est suivi d'une tournée où John Bonham montre ses talents de batteur avec un solo à chaque concert, solo intitulé "Pat's Delight". En Septembre 1969, Led Zeppelin II débarque chez les disquaires avec un nouvel hommage à Bonzo appelé "Moby Dick". Ce célèbre solo a été enregistré d'une façon particulière, car ne pensez pas que la piste ait été jouée en une seule fois, mais l'intro et l'outro ont d'abord été jouées, puis Bonham nous a donné un magnifique solo de plus de 10 minutes, mais monté pour tenir 3 minutes.
Hélas sa carrière se termine mal. Au moment où le groupe est au plus bas, avec des concerts moins bons qu'avant, et un Jimmy Page qui est complètement rongé par l'héroïne. Bonzo était aussi tombé dans le piège de la drogue, il a fait une cure de dexintoxication, mais pour compenser, il continue de boire plus. A tel point que lors d'un concert durant la tournée Européenne de 1980, John Bonham s'est évanoui au bout de trois morceaux.
Le 24 septembre 1980, Jimmy Page organise une répétition pour préparer une tournée aux Etats-Unis, pays que le groupe n'avait plus visité depuis 1977. Avant d'aller à la répétition, Bonzo s'arrête dans un pub boire quelques verres de Vodka. Déjà bien éméché, il continue de boire durant la répétition, ce qui n'était pas dans ses habitudes. Le soir, Jimmy Page organise une fête dans sa nouvelle maison "The Old Mill House" à Windsor (il avait dû déménager après le décès d'une femme dans sa demeure suite à overdose).
Durant la soirée, Bonzo continue de boire, il tient à peine debout. Il va se coucher, aidé par un assistant. Durant la nuit, Bonzo vomit et bloque ces voies respiratoires. Il est retrouvé le visage bleu, par Benji Lefevre, un assistant de Robert Plant. Des tests ont été pratiqués, et ont conclu que Bonham avait ingurgité plus de trois fois la dose mortelle. La version officielle dit qu'il a bu plus de 40 vodka-orange, mais il faut savoir que Bonzo consommait un antidépressif Motival pour surmonter son manque d'héroïne, tout en continuant de boire, comportement très dangeureux.
Bonzo s'est éteint le 25 septembre 1980, en laissant derrière lui une empreinte qui ne s'effacera jamais dans le milieu de la musique.